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jeudi 30 mai 2013

LE SYSTEME IMMUNITAIRE...


LE SYSTÈME IMMUNITAIRE





Définition   :    


Le système immunitaire1 d'un organisme est un système biologique constitué d'un ensemble coordonné d'éléments de reconnaissance et de défense qui discrimine le « soi » du « non-soi ». Ce qui est reconnu comme non-soi est détruit, comme les pathogènes :virusbactériesparasites, certaines particules ou molécules « étrangères » (dont certainspoisons). Il est responsable du phénomène de rejet de greffe2....

On dénombre plusieurs variantes de systèmes immunitaires parmi les espèces animales, et parfois plusieurs systèmes immunitaires collaborent au sein d'un même organisme.
De nombreuses espèces, dont les mammifères, utilisent la variante décrite ci-après. Les principaux effecteurs du système immunitaire sont les cellules immunitaires appeléesleucocytes (ou globules blancs) produites par des cellules souches, au sein de la moelle osseuse rouge.
Il existe deux types de mécanismes de défense :
  1. Les mécanismes de défense non-spécifique ou innée ou naturelle, comme la protection de la peau et les muqueuses, l'acidité gastrique, les cellules phagocytaires ou les larmes ;
  2. Les mécanismes de défense spécifique, comme l'action dirigée des lymphocytes et la production d'anticorps spécifiques.
On appelle réponse immunitaire l'activation des mécanismes du système immunitaire face à la reconnaissance de « non-soi », agressive ou pas, face à une agression ou à une dysfonction de l'organisme. L'ensemble de ces systèmes (y compris chez l'homme lors de la vaccination) permet la résilience immunitaire, notion qui recouvre la somme des mécanismes efficaces de défense d’un organisme vis-à-vis d’un agent pathogène (du grec pathos : souffrance). 



une armée anti-microbes  :  




Les microbes nous attaquent? Nous ripostons! Notre corps dispose de tout un arsenal le plus souvent très efficace pour combattre les microbes sous toutes leurs formes et dans toutes leurs ruses. Explications de Patrick Linder, professeur au département de microbiologie et médecine moléculaire de l'Université de Genève.
Le système de défense apprend à lutter contre les envahisseurs (© L'internaute) [DR]Le système de défense apprend à lutter contre les envahisseurs (© L'internaute) [DR]
Notre corps possède une véritable armée de défense contre les microbes, avec des armes générales et des armes spécifiques. Quand un microbe étranger pénètre dans le corps, il est d'abord détecté par des cellules qui ont une fonction générale d'élimination des substances étrangères : les granulocytes et les macrophages. Elles reconnaissent ce qui ne fait pas partie du corps et le mangent, que ce soit une bactérie, un champignon ou un protozoaire.
Une fois qu'un élément étranger est avalé par les macrophages, il est coupé en petits morceaux qui sont présentés à la surface du macrophage pour être reconnus par les autres cellules immunitaires. C'est comme si une sentinelle capturait un ennemi et montrait à son armée l'uniforme de cet ennemi, en disant qu'il faut détruire tout ce qui porte cet uniforme.
La seconde arme du corps est donc spécifique. C'est la réponse immunitaire. Elle reconnaît non seulement que la substance qui a pénétré le corps lui est étrangère, mais elle sait spécifiquement de quoi il s'agit. Quand une bactérie pénètre le corps pour la première fois, notre système immunitaire crée des molécules spécifiques qui reconnaîtront cette bactérie à chaque fois qu'elles la verront de nouveau. Ce sont les anticorps. Dès que la bactérie est à nouveau présente, elle est reconnue et attaquée beaucoup plus rapidement. Les cellules immunitaires se mobilisent, se multiplient et éliminent spécifiquement la bactérie couverte d'anticorps.
C'est la connaissance de ce mode de fonctionnement qui permet d'élaborer des vaccins. On présente au corps une partie de virus inactivée, et le système immunitaire fabrique des soldats spécifiques pour la combattre. Plus tard, lorsque le corps rencontre le vrai virus, le système immunitaire est prêt à se battre beaucoup plus efficacement.
RTSdécouverte, avec la collaboration de Patrick Linder, professeur au département de microbiologie et médecine moléculaire de l'Université de Genève. 


LES ORGANES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE   :    





Les cellules lymphoïdes prennent naissancesont différenciées et sont stockées dans des organes lymphoïdes spécialisés.

Les lymphocytes sont issus des cellules souches hématopoïétiques totipotentes (puisque capables de donner naissance à toutes les lignées cellulaires du sang), présentes successivement dans le sac vitellinle foie et la rate chez l'embryon puis la moelle osseuse chez l'enfant et l'adulte. Les cellules souches hématopoïétiques se différencient en cellules souches lymphoïdes qui donnent naissance aux lymphocytes pro-T et aux lymphocytes pro-B.
Les organes lymphoïdes centraux vont assurer la différenciation et la maturation de ces lymphocytes :
  • le lymphocyte pro-T migre dans le thymus,
  • le lymphocyte pro-B migre dans la bourse de Fabricius.
La bourse de Fabricius est un organe primaire propre aux oiseaux. Chez l'homme (et les autres mammifères) c'est dans la moelle osseuse elle-même qu'a lieu la différenciation et la maturation des lymphocytes pro-B (B pour Bone-marrow).
Les lymphocytes T (pour Thymus) et B (pour Bourse de Fabricius) fonctionnels, repérables par des marqueurs leur conférant le label "Tc", "Th" ou "B" et sélectionnés par la qualité de leurs récepteurs pour l'antigène, vont s'établir dans les organes lymphoïdes périphériques.






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