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vendredi 29 novembre 2013

La colonne vertébrale

La colonne vertébrale




Définition : 

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La colonne vertébrale, ou rachis, est un empilement d'os articulés appelés vertèbres. Elle est le support dudos des vertébrés, notamment des mammifères. C'est sur la colonne vertébrale que sont fixées les côtes. Elle abrite la moelle épinière.

Chez l'Homme, elle supporte la tête et transmet le poids du corps jusqu'aux articulations de la hanche.
Elle est composée de 24 vertèbres (ou de 33 si on compte les vertèbres sacro-coccygiennes soudées) : sept vertèbres cervicales, douze thoraciques et cinq lombaires (plus cinq sacrées et quatre coccygiennes).
La colonne vertébrale est courbée dans le plan sagittal médian, selon un plan frontal. Elle présente deux courbures primaires (concaves en avant), aussi appelées cyphoses, au niveau des rachis thoracique et sacré, ainsi que deux courbes secondaires (concaves en arrière) appelées lordoses au niveau des rachis cervical ....


Configuration extérieure et inférieure d’après Testut : 

Il suffit d’un simple coup d’œil jeté sur la colonne vertébrale pour constater que cette longue tige osseuse est constituée, au point de vue morphologique, par deux pyramides, qui seraient réunies par leur base au niveau de l’articulation sacro-lombaire.
L’une de ces pyramides ou pyramide supérieure commence à la dernière lombaire et se termine à l’atlas. Elle est fort longue et comprend les trois premières régions, cervicale, dorsale et lombaire de la colonne vertébrale. L’autre pyramide, ou pyramide inférieure s’étale surtout dans le sens transversal et s’étend de la base du sacrum au sommet du coccyx. Elle est, comme on le voit, beaucoup plus courte que la précédente.
La colonne vertébrale, étant essentiellement constituée par la superposition d’une série d’éléments osseux similaires, les vertèbres, présente comme ces dernières une configuration qui est fort irrégulière sans doute, mais dont les détails se déduisent facilement des descriptions qui précèdent. Nous lui considérons quatre faces et un canal central.

Le rachis, une charpente articulée : 

(Schéma d’après Sanofi)
Le rachis est une véritable charpente articulée de l’organisme, divisée en étages dont la fonction est différente.
Cette tige osseuse n’est pas rectiligne ; elle présente plusieurs courbures dans le plan antéro-postérieur qui correspondent à autant de régions différentes. Elle se présente globalement sous la forme de S inversé, le rachis est composé de 33 (ou 34) vertèbres réparties au sein de cinq segments rachidiens. De haut en bas, on remarque :
- le rachis cervical :
 situé au niveau du cou, il comporte sept vertèbres référencées par la lettre C (C1 à C7). Le rachis cervical est la connexion entre la tête et le corps. Sa mobilité permet le mouvement de la tête dans les trois dimensions, permettant ainsi l’orientation dans toutes les directions. Le rachis cervical joue un rôle prépondérant dans la mobilité de la tête dans toutes les directions. Cette portion cervicale se présente sous la forme d’une courbure à convexité antérieure.
- le rachis dorsal :
 (ou rachis thoracique) il est composé de douze vertèbres thoraciques, dénommées par les lettres D ou T (D1 à D12, ou T1 à T12). a une mobilité réduite mais permet une optimisation de l’ampliation thoracique lors des mouvements respiratoires du fait de la sa courbure en cyphose opposée à celle du rachis cervical et lombaire (lordose). Le rachis dorsal forme une courbure postérieure appelée cyphose.
- le rachis lombaire :
 cette partie de la colonne vertébrale comprend cinq vertèbres lombaires, classées de L1 à L5. Cette portion lombaire se présente avec une courbure convexe en avant. La partie lombaire représente le soutien mécanique de l’ensemble de la colonne vertébrale car elle est située tout en bas, et s’articule avec le bassin. Les vertèbres sont cubiques, massives, adaptées au soutien. Le rachis lombaire permet la mobilisation du tronc dans les différents plans de l’espace et correspond à l’étage le plus souvent concerné par la chirurgie

1° Corps de la vertèbre : 

C’est la partie la plus antérieure de la vertèbre et plus volumineuse, celle qui concourt à donner à la colonne vertébrale sa solidité et sa résistance. Les corps vertébraux lui confèrent aussi toute son aptitude à supporter le poids du corps. Surtout à partir de T4, les corps vertébraux, qui se succèdent de haut en bas, deviennent de plus en plus volumineux afin de s’adapter à l’accroissement progressif du poids corporel.
Il affecte la forme d’un cylindre et, par conséquent, nous offre à considérer deux bases ou faces et une circonférence.
Les deux faces sont horizontales et se distinguent en face supérieure et en face inférieure. L’une et l’autre présentent à leur centre une surface criblée de petits trous, que circonscrit une zone annulaire légèrement en saillie et formée de tissu compact.
La circonférence, excavée dans le sens vertical en avant et sur les côtés, présente une gouttière horizontale dirigée d’un côté à l’autre. En arrière, elle est plane ou même excavée dans le sens transversal, pour constituer la paroi antérieure du trou vertébral. On y remarque à sa partie moyenne une série d’orifices, très variables en nombre et en dimensions : ils sont destinés à livrer au passage aux canaux veineux, qui amènent dans les veines longitudinales du rachis le sang veineux du corps de la vertèbre. 

2° Trou vertébral
Compris entre la face postérieure du corps vertébral et l’apophyse épineuse, le trou vertébral affecte la configuration d’un triangle, que ses angles plus ou moins arrondis tendent à ramener à la forme circulaire. Les trous vertébraux, en se superposant, constituent dans leur ensemble un long canal, le canal rachidien, dans lequel se logent la moelle épinière et ses annexes.

3° Apophyse épineuse
Un processus épineux se détache de l’arc vertébral au niveau de la jonction des deux lames et se projette vers l’arrière en empiétant sur la vertèbre sous-jacente.
Placée sur la ligne médiane comme le corps, l’apophyse épineuse se dirige directement en arrière sous la forme d’une épine, d’où le nom qui lui a été donné. On lui distingue :
- 1° une base, qui la rattache à la vertèbre ;
- 2° un sommet, parfois légèrement dévié de la ligne médiane, qui vient se mettre en rapport avec la peau ;
- 3° deux faces latérales, l’une droite, l’autre gauche, en rapport avec les muscles spinaux ;
- 4° un bord supérieur, plus ou moins tranchant ;
- 5° en bord inférieur, généralement plus épais que le précédent et aussi beaucoup plus court.

4°. Apophyses transverses
Ils se détachent latéralement de la zone de jonction entre la lame et le pédicule et se projettent latéralement et vers l’arrière. Au nombre de deux, l’une gauche et l’autre droite, les apophyses transverses se dirigent transversalement en dehors, comme leur nom l’indique. Comme les apophyses épineuses, chaque apophyse transverse possède :
- 1° une base, qui la soude à la vertèbre ;
- 2° un sommet, qui est libre ;
- 3° deux faces, l’une antérieure et l’autre postérieure ;
- 4° deux bords, l’un supérieur et l’autre inférieur. 
5°. Apophyses articulaires
Quatre processus articulaires, deux supérieurs et deux inférieurs, naissent également des zones de jonction entre les lames et les pédicules.
Les apophyses articulaires, ainsi appelées parce qu’elles servent à l’articulation des vertèbres entre elles, sont au nombre de quatre : deux supérieures ou ascendantes et deux inférieures ou descendantes. Placées symétriquement de chaque côté du trou vertébral, les unes et les autres débordent, soit en haut, soit en bas, le niveau de l’arc osseux qui limite cet orifice. Les apophyses articulaires supérieures s’articulent avec les apophyses articulaires inférieures de la vertèbre qui est au-dessus ; et vice versa, les apophyses articulaires inférieures s’articulent avec les apophyses articulaires supérieures de la vertèbre qui est placée immédiatement au-dessous. 
6°. Lames vertébrales
Les lames vertébrales s’étendent des pédicules à l’apophyse épineuse et limitent en arrière le trou vertébral. Les lames vertébrales sont au nombre de deux, l’une droite, l’autre gauche. Aplaties et quadrilatères, elles constituent la plus grande partie de la paroi postéro-latérale du trou rachidien. En raison de sa configuration, on distingue à chaque lame : une face antérieure, qui regarde la moelle ; une face postérieure, que recouvrent les muscles spinaux ; deux bords, l’un supérieur, l’autre inférieur ; une extrémité interne, qui se confond avec la base de l’apophyse épineuse ; une extrémité externe, enfin qui se soude soit avec l’apophyse transverse, soit avec les apophyses articulaires. Au point de vue de leur direction, les lames vertébrales ne sont pas verticales, mais légèrement obliques en bas et en arrière. Il résulte, on le conçoit, d’une pareille disposition : 1° que, pour chaque trou rachidien, la circonférence inférieure est plus grande que la circonférence supérieure ; 2° que, sur le squelette monté, chaque lame vertébrale déborde en arrière, par son bord inférieur, la lame vertébrale qui est immédiatement au-dessous et qui appartient à la vertèbre suivante. 
7°. Pédicules
On désigne, sous ce nom, les deux portions osseuses minces et étroites qui, de chaque côté, réunissent la base de l’apophyse transverse et les deux apophyses articulaires correspondantes à la partie postérieure et latérale du corps vertébral. Elles se présentent sous la forme de deux colonnettes osseuse. Les pédicules limitent ainsi, sur les côtés, le trou de la vertèbre. Il est à remarquer que leurs deux bords ne sont pas rectilignes, mais décrivent deux courbes qui se regardent par leur convexité : relativement large à ses deux extrémités, chaque pédicule présente donc son minimum de hauteur à sa partie moyenne et possède ainsi deux échancrures, l’une supérieure, l’autre inférieure. Ces échancrures correspondent exactement aux échancrures similaires des vertèbres voisines. Elles circonscrivent ainsi, sur les côtés de la colonne vertébrale, une série régulière d’orifices, qui donnent entrée dans le canal rachidien et portent pour cette raison le nom de trous de conjugaison. Les trous de conjugaison sont au nombre de deux (l’un droit, l’autre gauche) pour chaque espace intervertébral, et l’on peut définir chacun d’eux : l’orifice compris entre l’échancrure supérieure d’une vertèbre quelconque et l’échancrure inférieure de la vertèbre qui se trouve immédiatement au-dessus. 



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