L’appareil génital masculin
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Définition :
Le système reproducteur d’un organisme, appelé aussi appareil génital ou reproducteur, est le système biologique constitué de l'ensemble des organes anatomiques affectés aux fins de reproduction. Chez les organismes sexués, on parle des organes sexuels ou des organes génitaux chez les animaux, ou encore des caractères sexuels primaires. Ils incluent les fonctions de l’insémination et de la fécondation ; chez les hauts vertébrés, on y ajoute la gestation et la parturition (naissance, mise bas ou ponte).
L'appareil génital des animaux est centré sur les gonades, qui produisent les gamètes, ou cellules sexuelles. Chez les animaux sexués, on parle d'ovaire pour la gonade femelle et de testicule pour la gonade mâle.
Chez les hommes :
Contrairement aux femmes, les organes reproducteurs masculins sont en partie à l'extérieur de l'abdomen. Les testicules produisent des spermatozoïdes, qui seront envoyés vers la prostate à travers un long tuyau appelé le canal déférent lors de l'accouplement. De là, ils remonteront à travers le pénis et seront expulsés par le méat.
Les testicules sont situés à l'extérieur du corps car les spermatozoïdes sont sensibles à la chaleur (qui peut les détruire). Il convient, par exemple, de ne pas prendre un bain trop chaud. Certains scientifiques ont avancé l'hypothèse que le port du téléphone mobile en veille dans la poche du pantalon peut être une des explications de la baisse du nombre de spermatozoïdes qui est décelée chez certaines personnes.
Remarque :
Le Dictionnaire de l'Académie française, dans sa 4e édition (1762), décrit ainsi l’adjectif « génital » : « Terme didactique. Qui sert à la génération. Vertu, faculté génitale. Esprit génital. Parties génitales. ». Il laisse ainsi entendre qu’il ne décrit pas que les organes de la reproduction, mais aussi l’esprit qui chez l’homme, via l’érotisme et la pensée consciente et prévisionnelle, contribue fortement au processus de sexualité et de reproduction.
L’homme semble se différencier des autres mammifères de plusieurs points de vue
- par une capacité à se reproduire toute l’année ;
- par des comportements amoureux et sexuels complexes et variés, fortement associés aux cultures ;
- par des cultures souvent marquées par des inhibitions, des tabous, des rites et différentes formes de pudeur entourant la nudité ou la visibilité des organes sexuels, qui par contre dans certaines cultures et/ou à certaines époques sont ou ont été fortement soulignés par le costume. Ces artefacts socio-culturels sont plus ou moins importants, prégnants et ils évoluent au cours du temps, ainsi que selon les classes sociales ou groupes. Au sein d'un groupe, ils évoluent aussi selon l’âge de l'individu (la nudité est plus tolérée chez les bébés ou jeunes enfants) ou le contexte (médical, familial, vacances, relai par un médias, etc). Souvent, il est au moins exigé de couvrir les organes génitaux en société avec un vêtement, parfois symbolique (le mini-stringcontemporain, un simple pagne, une feuille tenue par une fine cordelette chez les femmes de certaines tribus amérindiennes (Xingu par exemple, où les hommes portaient traditionnellement un fil nouant leur prépuce et tenant le pénis relevé). Ces prescriptions ou tabous s’appliquent surtout à partir de lapuberté.
Après une période où la pudeur a été exaltée par les élites de l’Occident (du xviie au xixe siècle), on qualifiait encore au début du xxe siècle les organes génitaux humains d’organes « honteux », en n’autorisant leur représentation (pour la représentation de corps d’hommes, mais non de femmes) que dans la sculpture et la peinture, alors que les civilisations grecque, étrusque ou romaine toléraient ou encourageaient la nudité (au combat, à l’exercice, lors de jeux olympiques, etc.). Certaines cultures ou religions ont toléré ou encouragé la circoncision, l’excision, voire l’infibulation, ou inversement le port de vêtements ou d’attributs mettant en valeur les organes génitaux masculins (comme certains vêtements de la Renaissance) ou l’étui pénien.
Dans la plupart des pays, depuis la fin du xxe siècle, l’éducation sexuelle à l’école a pour rôle d’apprendre aux enfants le fonctionnement de l’appareil reproducteur humain, en abordant souvent les aspects fonctionnels et médicaux de la fonction ainsi que la contraception.
Physiologie des testicules :
Les testicules sont des glandes mixtes :
- Fonction endocrine : sécrétion d'androgène par les cellules de Leydig.
- Fonction exocrine : spermatogénèse.
L'hypothalamus libère une hormone, la GnRH qui stimule les sécrétions hypophysaires. L'hypophyse sécrète deux hormones qui commandent le testicule, les gonadostimulines :
- LH :
- Stimule les cellules de Leydig :
- Augmentation de la sécrétion de testostérone par les cellules de Leydig.
- FSH :
- Stimule la spermatogénèse.
- Croissance des tubes séminifères.
- Sécrétion de l'inhibine, hormone non stéroïdienne qui a trois rôle :
- Au niveau hypophysaire : bloque la synthèse et la libération de FSH.
- Au niveau hypothalamique : inhibe la synthèse de GnRH.
- Au niveau testiculaire : rôle dans l'acquisition de la mobilité des spermatozoïdes.
Une baisse du taux des hormones sexuelles (testostérone et inhibine) entraîne une augmentation de la sécrétion de GnRH afin d'augmenter la sécrétion de ces hormones.
Au contraire, une augmentation du taux des hormones sexuelles entraîne une diminution de la sécrétion de GnRH, on parle alors de rétrocontrôle.
Fonctions :
Cet appareil a deux principales fonctions:
- Fonction exocrine : fabrication des spermatozoïdes et du liquide spermatique. Elle débute à la puberté et dure 74 jours chez l'homme, elle correspond à la fabrication continue de spermatozoïdes sous le contrôle de la testostérone et de la FSH.
La spermatogenèse est la différentiation cellulaire de spermatogonies en spermatozoïdes.
Fonction endocrine : fabrication des hormones androgènes: la testostérone.
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