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jeudi 12 décembre 2013

Le système lymphatique et l'immunité

Le système lymphatique  et l'immunité




En relation avec le système cardiovasculaire, le système lymphatique joue un rôle dans : 

• Le transport de la  lymphe (excédent de liquide  interstitiel  provenant des tissus)  dans 
les  vaisseaux lymphatiques  jusqu'à  la  circulation sanguine, ou elle contribue à la 
composition du plasma ; 

• L'absorption des graisses dans l'intestin grêle ; 

• La protection du corps contre les  infections bactériennes...



Les structures lymphatiques. 


Les vaisseaux lymphatiques. 

Le liquide  interstitiel  pénètre dans  le  système  lymphatique  en  franchissant  la  paroi des 
capillaires lymphatiques  constituée d'un épithélium pavimenteux simple. La lymphe  est 
ensuite transportée dans des vaisseaux plus gros, les vaisseaux collecteurs lymphatiques. Les 
vaisseaux  collecteurs  lymphatiques  déversent ensuite  leur  contenu dans l'un  des deux 
principaux vaisseaux : le conduit lymphatique droit, qui draine la  lymphe du quart supérieur 
droit du corps, et le canal thoracique, beaucoup plus gros, qui draine la  lymphe du reste du 
corps. Ceux-ci déversent la  lymphe respectivement dans les  veines sous-clavières droite et 
gauche. La lymphe  se déplace dans les  vaisseaux lymphatiques  grâce à la  contraction des 
muscles squelettiques, du péristaltisme intestinal et de la gravité. La présence de valvules dans 
les vaisseaux lymphatiques empêche les reflux à contre-courant. 
Les nœuds (ganglions) lymphatiques. 

Les nœuds lymphatiques sont de petits corps ovales enveloppés dans des capsules fibreuses. 
Ils sont constitués de tissu  cortical phagocytaire  adapté à la  filtration de  la  lymphe.  Les 
vaisseaux  lymphatiques  afférents amènent la  lymphe  jusqu'au nœud  lymphatique  et les 
vaisseaux  lymphatiques  efférents transportent  la  lymphe  filtrée par  le  nœud. Les nœuds 
lymphatiques contiennent des lymphocytes (leucocytes qui interviennent dans l'immunité 
spécifique) et des cellules phagocytaires, les  macrophages. Les nœuds lymphatiques sont 
organisés en amas ou en chaines. Quelques uns des principaux nœuds lymphatiques sont : 

• Nœuds inguinaux et nœuds poplités des membres inférieurs  ; 

• Nœuds lombaires dans la région pelvienne. 

• Nœuds cubitaux et nœuds axillaires des membres supérieurs ; 

• Nœuds cervicaux du cou ; 

• Nœuds mésentériques associés à l'intestin grêle. 


Les organes lymphoïdes. 

Les organes lymphoïdes sont : 

Les tonsilles (amygdales) : les trois tonsilles (pharyngées (végétations adénoïdes), palatines 
et inguinales) sont des organes lymphoïdes de la région pelvienne. Elles interviennent dans la 
lutte contre les infections du nez, de l'oreille et de la gorge. 
La rate : la rate est située dans la partie supérieure gauche de la  cavité abdominale. Chez 
l'adulte elle n'est pas un organe vital, mis elle assiste d'autres organes dans la production des 
lymphocytes, dans la filtration du sang et dans la dégradation des érythrocytes . Elle constitue 
également un réservoir d'érythrocytes. 

Le thymus : 


le thymus  est situé dans la partie antérieure du thorax,  en profondeur sous le 
manubrium sternal. Il est beaucoup plus gros chez l'enfant que chez l'adulte. Chez l'enfant, il 
intervient  dans  la  différenciation des  lymphocyte s  T et  il  constitue  un réservoir  de 
lymphocytes. 



Les défenses non spécifiques. 

Les différents types de mécanismes de défense non spécifique, sont les suivants : 

• Les barrières mécaniques : la peau et les  muqueuses. 

• Les barrières chimiques : les enzymes, l'HCl dans l'estomac, le lysozyme. 

• Les interférons : protéines qui inhibent le développement viral. 

• Les phagocytes : neutrophiles, monocytes et macrophages. 

• La résistance propre à l'espèce. 


L'immunité à médiation humorale. 


L'immunité spécifique correspond à la résistance du corps à des agents étrangers spécifiques 
(les antigènes). Ceux-ci comprennent les  microorganismes, les  virus, et les toxines qu'ils 
produisent, ainsi  que des tissus  étrangers.  Las antigènes  sont de  grosses  molécules de 
structure complexe (protéines, polysaccharides) de la paroi cellulaire ou de la  membrane des 
agents étrangers. 
Dans l'immunité  à  médiation humorale,  l'antigène  stimule  la  production de protéines 
spécifiques, les anticorps, qui conduisent à la destruction de l'agent étranger par la réaction 
antigène-anticorps. Les anticorps sont des gammaglobulines formées par l'association de 
quatre chaines de polypeptidiques, deux chaines courtes (chaines légères) et de deux chaines 
plus longues (chaines lourdes)






Tous les  anticorps présentent des régions constantes, de structure similaire, et des régions 
variables ou sont localisés  les sites de réaction antigène-anticorps Ce sont de petites variations 
dans cette région variable qui confèrent une grande spécificité vis à vis d'un antigène donné. La 
réaction antigène-anticorps augmente la production d'anticorps dirigés contre l'antigène 
ayant initié la réaction. 


• SAVOIR. 

L'immunité active : le  corps fabrique des anticorps en réponse à un contact direct avec 
l'antigène. Lorsque l'organisme rencontre à nouveau cet antigène, il se souvient et répond 
plus rapidement. La vaccination est basée sur ce principe. 
L'immunité passive : est le résultat du transfert d'anticorps d'un individu à un autre , par 
exemple par injection ou par transfert à travers le placenta. 


L'immunité à médiation cellulaire. 


L'immunité à médiation cellulaire est un autre mécanisme de l'immunité spécifique. Dans ce 
cas, les cellules sont le support des stratégies de défense mises en œuvre. Les lymphocytes (T 
ou B) circulants ou tissulaires  sont sensibilisés par l'antigène,  se lient à cet antigène et le 
détruisent. Les lymphocytes T sont à l'origine de l'immunité  à médiation cellulaire. Par 
l'interaction avec un antigène donné, ils sont sensibilisés, prolifèrent et leur différentiation 
produit des lignées cellulaires différentes. 




Les autres éléments du système immunitaire. 


Les autres éléments du système immunitaire sont : 

• Les cytokines (interférons,  facteurs  chimiotactiques,  facteur  d'activation des 
macrophages (MAF), facteur d'inhibition de la  migration, facteurs de transfert)  : 
messagers chimiques utilisés par le  système immunitaire pour renforcer la réponse 
immunitaire. 

• Le système du complément : précurseurs d'enzymes qui participent à a réponse 
immunitaire par la lyse des cellules étrangères, provoquent le recrutement des cellules 
phagocytaires et renforcent  leur  action, augmentent  la  réaction  inflammatoire  et 
neutralisent les virus. 


La réaction transfusionnelle. 


Les érythrocytes présentent à leur surface de nombreux antigènes ; ceux-ci peuvent provoquer 
la production d'anticorps et par suite une réaction antigène-anticorps. L'un de ces groupes 
d'antigènes,  le  système  ABO, peut provoquer une réaction de ce type au cours d'une 
transfusion sanguine. Les antigènes qui sont présents à la surface des GR à la naissance sont 
des facteurs héréditaires. Si le receveur et le donneur ont des groupes sanguins incompatibles, 
une réaction antigène-anticorps (réaction transfus ionnelle)  se déclenche au cours de la 
transfusion et provoque l'agglutination des GR et une hémolyse.

Il existe un autre groupe d'antigènes associés à la  membrane des GR, le  système rhésus 
(système Rh). Environ 85% des individus portent des antigènes Rh à la surface de leur GR. 
Ces individus  sont dits Rh positif (RH+). Les 15% restants sont dits Rh négatif, (Rh-). Les 
individus Rh- ne produisent pas d'anticorps contre les antigènes Rh jusqu'à ce qu'ils soient 
exposés à ces antigènes Rh. 


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