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mardi 10 décembre 2013

Le tissu nerveux

Le tissu nerveux


Le système nerveux 


Les deux grandes divisions structurales du système nerveux sont le système nerveux central 
(SNC) et le système nerveux périphérique (SNP). Le SNC comprend l'encéphale et la moelle 
épinière. Le SNP comprend les nerfs crâniens qui partent de l'encéphale et la  moelle épinière. 
Le SNP comprend les  nerfs crâniens qui partent de l'encéphale et les  nerfs rachidiens qui 
partent de la moelle épinière. On trouve en plus dans le SNP des ganglions qui sont des amas 
de corps cellulaires de neurones et des plexus qui sont des réseaux de nerfs. 
Le Système nerveux autonome (SNA) est une division fonctionnelle du système nerveux. Le 
SNA comporte des centres de contrôle dans l'encéphale et des nerfs périphériques qui sont les 
voies de conduction des influx nerveux autonomes. Les activités du corps sont accélérées ou 
ralenties par le fonctionnement automatique du SNA...


• NOTER. 

Les fonctions du système nerveux. 

- Répondre aux stimuli externes et internes. 

- Conduire les influx nerveux qui arrivent au SNC et ceux qui en partent. 

- Assurer l'interprétation des messages nerveux au niveau du cortex cérébral. 

- Intégrer les expériences par les fonctions de mémoire et d'apprentissage. 

- Provoquer la sécrétion des glandes et la contraction musculaire. 

- Programmer les comportements instinctifs. 


Les neurones et la névroglie

Définition :

 Les neurones sont des cellules nerveuses que l'on trouve dans le SNC et le SNP. 
Bien qu'ils varient considérablement par leur forme et leur taille, les neurones sont composés 
en général d'un corps cellulaire, de dendrites, et d'un axone. (Figure 9.1) 
L'extrémité légèrement élargie des ramifications de l'axone est la terminaison axonale qui 
contient les  vésicules synaptiques qui produisent les neurotransmetteurs et les secrètent dans 
la fente synaptique. 


• SAVOIR. 

Les différents types de neurones. 

- Les neurones sensoriels : conduisent les influx nerveux jusqu'au SNC. 

-Sensoriels somatiques : conduisent les  influx  qui proviennent des récepteurs de la peau, 
des os, des muscles et des articulations. 

-Sensoriels viscéraux : conduisent les influx qui proviennent des viscères. 

- Les neurones moteurs : conduisent les influx en provenance du SNC. 

-Somatiques moteurs : innervent les muscles squelettiques. 

-Viscéraux moteurs (autonomes moteurs) : innervent le muscle cardiaque, les muscles lisses 
et les glandes. 

- Les neurones d'association (interneurones) : conduisent les influx des neurones 
sensoriels aux neurones moteurs. 
La myéline est une couche isolante de nature lipidique qui entoure l'axone de nombreux 
neurones. Cette couche est produite par des cellules spécialisées de la névroglie. Dans la SNP, 
la gaine de myéline est formée de segments séparés par de petits intervalles (les nœuds de 
Ranvier). La myéline assure l'association des fibres nerveuses qu'elles entourent et permet 
d'accélérer la conduction de l'influx le long  de l'axone. 
Les cellules gliales sont des cellules spécialisées qui forment la  névroglie, le tissu de soutien 
des  neurones. La névroglie comprend  six  sortes de  cellules  gliales, tout es  sont douées 
d'activité mitotique et elles sont environ cinq fois plus abondantes que les neurones. 


La physiologie de la conduction nerveuse 

De part et d'autres de la membrane plasmique d'un neurone qui n'assure pas la conduction 
d'un influx  nerveux (au repos) ,  il  existe une différence de potentiel , appelé potentiel de 
repos. Ce potentiel de repos est dû à une répartition inégale des particules  chargées (ions) 
dans le compartiment extracellulaire et dans le compartiment intracellulaire. Les mécanismes 
qui génèrent une charge nette positive au niveau de la  face externe de la  membrane et une 
charge nette négative au niveau de la face interne, sont les suivants : 


1. Par transport actif, une pompe à sodium potassium assure l'expulsion de trois  ions sodium (Na+
) en dehors de la  cellule contre deux ions  potassium (K+) qu'elle  fait pénétrer dans la cellule. 

2. De plus, la  membrane plasmique est plus perméable au (K+) qu'au (Na+) , de telle sorte que le (K+)accumulé dans la cellule diffuse vers l'extérieur plus rapidement que le (Na+), plus concentré à l'extérieur, ne diffuse vers l'intérieur de la cellule.

3. De par sa  nature chimique,  la  membrane plasmique est  imperméable  aux anions 
(chargés négativement) de grosses tailles qui sont présents à l'intérieur du neurone. Il y  a 
donc  moins de particules chargées  négativement que de particules chargées 
positivement qui sortent de la cellule.




L'information portée par un influx nerveux est transmise d'un point à un autre de l'organisme 
par la  variation brutale du potentie l  de repos  qui se  propage le  long  de la  membrane 
neuronale. Cette perturbation qui 'se déplacent' est un potentiel d'action et se déroule de la 
façon suivante : 

1. N'importe quel stimulus, électrique, mécanique ou chimique, appliqué en un point de 
la  membrane neuronale, est suffisant pour modifier le potentiel au repos. 

2. Au point de  stimulation,  la  perméabilité  membranaire aux  ions  sodium  (Na+) augmente. 

3. (Na+) traverse  rapidement  la  membrane et pénètre dans  la  cellule :  localement  la 
membrane est dépolarisée (potentiel membranaire= O). 

4. L'entrée de (Na+) dans la cellule se poursuit ;  l'intérieur de la cellule devient chargé 
positivement par rapport à l'extérieur (inversion du potentiel membranaire). 

5. L'inversion du potentiel membranaire au point de stimulation produit un courant local 
qui stimule la région adjacente de la membrane. 

6. Au point de stimulation initiale,  la perméabilité membranaire au sodium diminue et la 
perméabilité à (K+) augmente. 

7. (K+) sort rapidement de la cellule et rétablit une charge nette positive à l'extérieur de 
la cellule par rapport à l'intérieur (repolarisation). 
8. Les pompes à sodium et à potassium font ressortir le (Na+) et rentrer (K+). Le cycle se 
répète et se propage de cette façon le long de la membrane neuronale.



Un potentiel d'action n'est produit qu'en réponse à un seuil de stimulation. Le potentiel de 
repos membranaire est d'environ-70mV. Si un stimulus permet d'augmenter le potentiel à une 
valeur de -55mV, un potentiel seuil est atteint et un cycle complet de dépolarisation, puis de 
repolarisation se produit et un potentiel d'action est généré 

• SAVOIR. 

La loi du tout ou rien. 
Un stimulus  liminaire  provoque une réponse  maximale et un  stimulus  infraliminaire 
n'entraine pas de réponse. 


La synapse et la transmission synaptique 

Définition : une synapse est une jonction spécialisée à travers  laquelle  l'influx  nerveux est 
transmis d'un neurone à l'autre (transmission synaptique) via des messagers chimiques, les 
neurotransmetteurs. 
La transmission synaptique est schématisée sur la figure 9 et décrite ci dessous. 

1. Un potentiel d'action atteint la terminaison axonale. 

2. L'influx de calcium (Ca+), provoque la  fusion des vésicules synaptiques contenant le 
neurotransmetteur, à la membrane présynaptique. 

3. Le neurotransmetteur est libéré par exocytose dans la  fente synaptique. 

4. Le neurotransmetteur diffuse à travers  l'espace  synaptique jusqu'à  la  membrane 
postsynaptique et se lie aux récepteurs spécifiques situés sur cette membrane. 

5. La perméabilité de la  membrane postsynaptique est modifiée, ce qui génère un influx 
au niveau du cours postsynaptique. 

6. Le neurotransmetteur est éliminé de la synapse. 
Les neurotransmetteurs  excitateurs  activent  le  neurone postsynaptique en générant des 
potentiels postsynaptiques excitateurs (PPSE). Les neurotransmetteurs inhibiteurs empêchent 
l'activation du neurone postsynaptique en générant des potentiels postsynaptiques inhibiteurs 
(PPSI).





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