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jeudi 12 décembre 2013

Le système respiratoire

Le système respiratoire



La respiration. 


Toutes les cellules  nécessitent un approvisionnement continu en oxygène O2 et rejettent 
continuellement duCO2 Au niveau  macroscopique la  respiration  correspond à la  ventilation 
pulmonaire. Au niveau cellulaire, la  respiration correspond au processus par lequel  les  cellules 
utilisent  de l'O2,  produisent du CO2et convertissent  l'énergie  produite en  composés 
assimilables....


Rappelez- vous 

La respiration externe : échanges gazeux entre le sang et l'air. 
La respiration interne : échanges gazeux entre le sang et les cellules. 
La respiration  cellulaire : utilisation d'O2 par les  cellules pour le  métabolisme, et production de CO2


Les éléments du système respiratoire. 


Les principaux conduits du système respiratoire sont : la cavité nasale, le pharynx, le  larynx, 
et la trachée. Dans les poumons, la trachée se ramifie en bronches, bronchioles et finalement 
en alvéoles pulmonaires. Alors que le système respiratoire intervient principalement dans les 
échanges gazeux pour assurer le  métabolisme cellulaire, il  existe des régions du système 
respiratoire qui  jouent  un rôle dans  la  phonation, la  compression abdominale,  la  toux  et 
l'éternuement. La zone de conduction du système respiratoire comprend les cavités et les 
structures qui assurent le transport des gaz jusqu'aux alvéoles pulmonaires et des gaz en 
provenance des alvéoles. 


La cavité nasale. 


Structures : cloison nasale supérieure ; cornets inférieure et moyen. 
Tissus : épithélium cylindrique pseudostratifié ; épithélium olfactif. 
Réchauffe et humidifie l'air inspiré, et joue un rôl e dans l'olfaction. 


Le pharynx. 


Le nasopharynx : à 'arrière des cavités nasales,  la trompe d'Eustache s'ouvre dans  le 
nasopharynx, luette, tonsilles pharyngiennes. 
L'oropharynx : tonsilles palatines et linguales. 
Le laryngopharynx : partie laryngée du pharynx. 
L'oropharynx et le  laryngopharynx ont des fonctions respiratoire et digestive, alors que le 
nasopharynx présente uniquement une fonction respiratoire. 


Le larynx. 


Structures : les cartilages : cartilage thyroïde antérieur, épiglotte, cartilage cricoïde, cartilage 
cunéiforme, cartilage corniculé, cartilages aryténoïdes ; et une ouverture, la glotte. 
Le larynx  constitue l'entrée  de la trachée. Son rôle principal est de prévenir l'entrée  de 
nourriture ou de liquide dans la trachée ou dans les bronches pendant la déglutition. Une autre 
de ses fonctions est la phonation. 


La trachée  et l'arbre  bronchique. 


Structures ; la trachée  se ramifie en bronches souches, droite et gauche, puis en bronches 
secondaires, tertiaires et bronchioles. 
Tissus ; anneaux  et  cartilage  ;  la  trachée  est  tapissée  par un épithélium  cylindrique 
pseudostratifié produisant du mucus. 
Système de conduction de  l'air.  Les anneaux cartilagineux assurent la rigidité du conduit 
trachéal. 


La zone respiratoire. 


Structures : système continu de ramifications comportant des bronchioles terminales,  les 
conduits alvéolaires et les alvéoles pulmonaires. 
Tissus : épithélium  simple  cubique  dans  les  canaux  alvéolaires,  épithélium  simple 
pavimenteux, dans les alvéoles pulmonaires. 
Echanges gazeux dans les alvéoles pulmonaires, respiration externe. 
Les parois  des  alvéoles contiennent des cellules spécialisées,  les  pneumococytes2 qui 
secrètent  un  surfactant  qui  a  pour  fonct ion  de  diminuer  la  tension  de  surface,  les 
pneumocytes1 qui forment la  barrière air/sang, et des macrophages alvéolaires qui éliminent 
les aérocontaminants. 


Les poumons. 


Les deux poumons sont situés dans la cavité thoracique et sont séparés l'un de l'autre par le 
médiastin. Chaque poumon comprend des  lobes, eux- mêmes constitués de lobules  qui contiennent les  alvéoles. Sur sa face médiale, le  poumon gauche présente une concavité, l'incisure cardiaque, qui épouse la forme du cœur. Le poumon gauche est divisé en deux lobes par une scissure unique et contient huit segmentspulmonaires. Le poumon droit est divisé en trois lobes par deux scissures et contient dix segments bronchiques. 

Les poumons sont entourés par une membrane séreuse formée de deux feuillets, la plèvre. Le 
feuillet interne,  la  plèvre viscérale, recouvre  les  poumons ;  le  feuillet externe,  la  plèvre 
pariétale, tapisse  la paroi thoracique. Entre les plèvres pariétale et viscérale, se trouve un petit 
espace virtuel, la cavité pleurale. La pression de l'air dans la cavité pleurale (pression intrathoracique) est légèrement inférieure à la pression atmosphérique dans les poumons au repos. 
Cette pression négative est un facteur critique pour l'étirement de la cage thoracique ce qui 
permet la distension des poumons. 


La mécanique respiratoire. 


L'inspiration se produit  lorsque  la  contraction des  muscles inspiratoires  provoque une 
augmentation du volume thoracique avec une expansion des poumons et une diminution des 
pressions intrathoracique et intrapulmonaire (pression intra-alvéolaire). L'air entre dans les 
poumons  lorsque  la  pression  intrapulmonaire  descend au- dessous  de  la  pr ession 
atmosphérique (760mmHg au niveau de la  mer). L'expiration survient ensuite passivement, 
provoquant une diminution du volume thoracique  et une augmentation  de la  pression 
intrapulmonaire. 


• SAVOIR. 

Les muscles inspiratoires : diaphragme et intercostaux externes. 
L'expiration : relâchement passif des muscles inspiratoires. 
L'expiration forcée : muscles intercostaux internes et abdominaux. 


Les volumes respiratoires. 


La capacité pulmonaire totale  est  la  somme de quatre volumes (figure 18.1) :  le  volume 
courant qui est le volume d'air inspiré et expiré par les poumons au cours de la respiration 
normale ;  le volume de réserve inspiratoire qui est le  volume maximum qui peut être inspiré 
en une fois ; le volume expiratoire de réserve qui est le volume d'une expiration forcée après 
une expiration  normale  ;  et  le  volume résiduel qui  est  le  volume d'air restant dans  les 
poumons après une expiration forcée. Les volumes respiratoires gazeux sont mesurés à l'aide 
d'un spiromètre.




La ventilation-minute est le  volume d'air qui pénètre dans les poumons en une minute. Le 
volume moyen normal est de 6 L / min. La ventilation alvéolaire est le volume d'air échangé 
en une minute dans les alvéoles pulmonaires. 



Ventilation-minute = 
(volume courant) x (fréquence respiratoire) 
Ventilation alvéolaire = 
( ( volume courant) - (espace mort)) x (fréquence vibratoire). 


L'espace mort est le volume d'air présent dans la zone de conduction, et qui ne participe pas 
aux échanges gazeux, soit 150mL chez l'adulte. 

Le transport des gaz. 
Jusqu'à 99% de l'O2du sang est transporté par les molécules d'hémoglobine des érythrocytes. 
Le CO2du sang est majoritairement converti en  ions  bicarbonate dans les érythrocytes puis 
passe dans le plasma. 

Les pressions artérielles. 
Dans un  mélange de gaz, chaque composé gazeux  exerce une pression partielle qui  est 
proportionnelle à sa concentration dans le  mélange. Par exemple, l'air contient 21% d'O2
et participe pour 21% à  la  pression de l'air.  21% de 760 mm Hg = 160 mm Hg, ce  qui 
correspond à la pression partielle de l'O2dans l'air. La différence des pressions artérielles 
dans les alvéoles et dans les capillaires pulmonaires favorise la diffusion de l 'O2 des alvéoles 
vers le sang et la diffusion du CO2 du sang vers les alvéoles. 

La balance acido-basique. 
Grace à une enzyme des érythrocytes, l'anhydrase  carbonique, 6,7% du CO2 du sang est 
combiné rapidement à de  l'eau pour former de  l'acide  carbonique qui se dissocie en ion 
bicarbonate et proton : 


CO2+ H2O + H2OCO3+ HCO3-+ H+ 


Les ions  bicarbonate (HCO3-) contribuent pour une large part au système tampon du sang. 
L'acidose respiratoire (pH du sang inférieur à 7,35) se produit lorsque  le CO2 n'est pas 
éliminé du corps à une vitesse normale, ce qui augmente la Paco2(Pco2artérielle). Ceci peut être dû 
à une pathologie pulmonaire ou à une hypoventilation. L'alcalose respiratoire (pH du sang 
supérieur à 7,42) se produit lorsque  le CO2est éliminé trop rapidement, ce qui diminue  la Paco2(Pco2
artérielle). Cela peut résulter d'une hyperventilation ( ce peut être provoquée par certaines drogues agissant sur les centres respiratoires). 


La régulation de la respiration. 

Le contrôle de la respiration est localisé dans les centres respiratoires (centre inspiratoire et 
centre expiratoire) bulbaires. Lorsque les  neurones inspiratoires  sont stimulés, les  muscles 
respiratoires se contractent et provoquent l'inspiration,  et les neurones expiratoires sont 
inhibés. Au bout de deux secondes environ le processus inverse se produit. Le bulbe contient 
également un centre chémosensible qui met en jeu des chémorécepteurs impliqués dans le 
contrôle de  la  respiration, tels  que  les  corpuscules (glomi) carotidiens  et  les  récepteurs 
aortiques de la crosse. Ces récepteurs répondent à une augmentation de la Paco2en provoquant 
l'inspiration. 

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